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L'UNICEF : un moyen de s'engager pour défendre une cause qui nous tient à cœur !

Tout le monde a déjà entendu parler de l’UNICEF, ayant déjà croisé ce logo bleu qui représente une mère et son enfant au centre d’un globe, lui-même entouré de branches d’oliviers. Mais savez-vous vraiment ce qu’est l’UNICEF ?

Pour répondre à cette question, deux de vos fidèles journalistes de La Guezette sont allés à la rencontre de Gisèle Sardin, membre actif de l’UNICEF.



Commençons donc par un petit point d'histoire

L’UNICEF (United Nation International Children’s Emergency Funds, en anglais) est une agence de l’ONU (Organisation des Nations Unies) qui vise à défendre les droits de l’enfant dans le monde.

Elle fut initialement créée le 11 décembre 1946, peu après la Seconde Guerre Mondiale, afin de venir en aide aux enfants d’Europe et d’Asie. Ces jeunes victimes de guerre souffraient de malnutrition, de blessures ou encore de maladies (car il ne faut pas oublier que les hôpitaux ne fonctionnent pas correctement en temps de guerre). Et si l’UNICEF était censée être temporaire à la base (ses créateurs pensant qu’au bout de 3 ou 4 ans, tous les problèmes de ces enfants seraient réglés), elle a finalement perduré car ces derniers se sont aperçus que les jeunes d’autres pays, pays n’ayant pas forcément souffert de la guerre, rencontraient également des difficultés. Et c’est ainsi qu’en décembre dernier, l’agence de l’ONU fêtait son soixante-quinzième anniversaire !

Comment agit l’UNICEF et quels sont ses moyens d’action ?

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, l’UNICEF ne récolte pas de vêtements, de cahiers ou de crayons, mais uniquement de l’argent (d’où le Children’s Emergency Funds dans lequel on retrouve cette idée). Ces dons permettent d’acheter tout ce dont l’UNICEF a besoin, sous forme d’appel d’offres. L’ONG étant très importante, ceux qui répondent à ces appels savent qu’ils vont gagner de l’argent, ce qui leur permet de faire de très bas prix. Ceci permet par exemple à l’ONU d’acheter des vaccins en très grandes quantités.

De plus, quand des catastrophes naturelles (tsunami ou séisme par exemple) détruisent des écoles, l’UNICEF peut intervenir en apportant ce qu’elle appelle « l’école en malle ». Ces kits tout prêts sont alors distribués, leur couvercle permettant, une fois ouvert, de servir de tableau, et leur intérieur contenant assez de matériel scolaire pour 40 élèves et un professeur. Ces très grandes malles sont stockées dans un immense hangar à Copenhague (capitale du Danemark). Elles sont d’autant plus pratiques qu’elles évitent de perdre du temps à organiser des récoltes quand un problème survient. Ce qui fait que l’UNICEF peut agir dans les 72 heures, un délai des plus rapides.


https://www.unicef.org/fr

Comment fonctionne l’UNICEF ? Y-a-t-il une hiérarchie ?

L’UNICEF est une agence internationale dont le siège se trouve à New York. Elle se décline dans différents pays industrialisés (tels que la France, l’Espagne ou encore l’Allemagne), avant de se décliner à nouveau en délégations, d’abord régionales, puis départementales. La délégation charentaise dépend, par exemple, de Poitiers.

L’organisme possède aussi plusieurs bureaux de terrain dans les pays émergents. Présente dans un peu plus de 190 pays, l’UNICEF couvre presque entièrement la planète.

Mais si cette ONG compte beaucoup de bénévoles, on peut également y trouver des salariés. En effet, chaque année, UNICEF France recrute sur CV, même si son président français est, quant à lui, bénévole. Parmi ces salariés, beaucoup de jeunes sont recrutés même si, bien souvent, ces derniers partent au bout de deux-trois ans. Cependant, la durée du poste est indéterminée, il est possible de travailler pour l’UNICEF plus longtemps.


Devenir jeune ambassadeur est une manière à part entière de s’engager

Il est possible de devenir jeune ambassadeur (JA) de 6 à 26 ans, même si les plus jeunes auront besoin d’un adulte pour les accompagner. Le rôle des jeunes ambassadeurs est de faire connaître le plus possible l’organisme, ainsi que les droits de l’enfant (qui nous concernent tous, à partir du moment où nous sommes mineurs). Ces jeunes engagés peuvent aussi prendre des initiatives et proposer des projets dans le but de récolter des fonds.


Des projets aussi divers que variés

En novembre dernier, à l’occasion de la semaine des droits de l’enfant, plusieurs pâtisseries ont accepté de faire un partenariat avec l’UNICEF. Des éclairs au chocolat décorés d’un glaçage à l’effigie de l’ONG ont ainsi été confectionnés et, pour chaque éclair vendu, une certaine somme était versée à l’agence internationale.

Des repas solidaires ont aussi été mis en place. Ce projet consiste à prévoir un repas qui revient moins cher que le prix habituel. Au lieu de mettre une viande et des légumes, on propose des pâtes bolognaises par exemple. Le coût de revient étant inférieur, la différence entre ce prix là et le prix habituel est reversé à l’UNICEF. C’est une action assez simple à mettre en place en tant que JA et qui permet de récolter de l’argent.

Des collectes de fonds, au sein des lycées par exemple, sont parfois organisées. Elles sont, cependant, moins efficaces car certains oublient d’amener de l’argent le jour J tandis que d’autres ne veulent tout simplement pas y participer et ne donnent rien.


Il est d’ailleurs important de casser le préjugé du bénévole qui consacre 100 % de son temps et de ses forces à l’organisme dont il fait partie. Allier études, sorties et engagement est possible. Le principe même du bénévolat consiste à accorder le temps que l’on peut ou veut donner. Les bénévoles peuvent agir sur leur temps personnel, mais ceci n’est en rien une obligation.

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